Les hameaux : Mosloy et Saint-Quentin-sur-Allan
Depuis les années 1960, La Ferté-Milon compte désormais deux hameaux : Mosloy et Saint-Quentin-sur-Allan.
Mosloy est un lieu d’exploitation agricole et d’élevage .
En partant de La Ferté-Milon par la rue Saint-Waast, on traverse un petit bois dénommé "Bois du frère Mercier", qui fut un lieu de bataille au cours de la guerre 14/18, à présent lieu de promenade et de cueillette de fleurs au printemps, de champignons en automne, un bois où le gibier abonde.
Sur la crête du monticule appelé aujourd’hui "Buttes de Saint-Vulgis" gît une pierre dont on dit qu'elle présente sur sa face supérieure l’empreinte du pied du saint.
Le cercueil du saint se trouve à Troësnes sous une épaisse pierre sur laquelle on peut voir une représentation de saint Vulgis en relief.
En arrivant de La Ferté-Milon, à proximité de Mosloy, apparaît sur la gauche un beau lavoir datant du début du XIXème siècle, renforçant la note bucolique des lieux.
En arrivant sur le plateau, on trouve le hameau, ses maisons, sa chapelle et une première grande ferme, puis l’ancienne école ouverte après la guerre 39/45, composée jadis d’une classe unique comptant une trentaine d’enfants. Une chapelle, une école, des bains-douches et une salle commune sont l’idée sociale d’un homme qui a souhaité, en 1940, apporter aux habitants un progrès social dans un idéal de partage, d’éducation, de confort et de solidarité. Face à la chapelle se trouve la ferme Sainte-Geneviève. A l’entrée, on peut voir une plaque qui rappelle que, le 2 juin 1918, l’avancée des Allemands a été arrêtée ici, à 80 km de Paris. La borne située sur la route départementale D4 La Ferté-Milon – Neuilly-Saint-Front en est le témoignage.
À la fin de la dernière guerre, 120 à 130 personnes habitaient Mosloy. Maintenant la population est d’environ 50 personnes, principalement composée d’anciens exploitants agricoles, d'ouvriers actifs et de retraités de la ferme Sainte-Geneviève.
Saint-Quentin-sur-Allan
Le hameau de Saint-Quentin-sur-Allan se situe sur la route départementale D83, reliant en partie un bon nombre de communes du canton de Neuilly-Saint-Front à l’ancienne route nationale N36 devenue départementale 936 (route de Meaux).
Le village est bâti sur le versant sud d’un vallon, au fond duquel coule l’Allan, petit ruisseau (ru) affluent de la rive gauche de l'Ourcq.
L'église du village, jouxtée d’un petit cimetière, constitue l’intérêt historique essentiel des lieux.
En 1949, l’école du village ferma ses portes et, avec elle, disparut un personnage important de la vie de la commune : l’instituteur, qui occupait aussi les fonctions de secrétaire de mairie.
Après le décès du maire, M. Victor Roger, l'idée d'un rattachement à La Ferté-Milon remporta les suffrages des conseillers municipaux.
L’affaire fut longue à se concrétiser mais le 1er avril 1960, Saint-Quentin-sur-Allan bascula officiellement de son statut de commune à celui de hameau de La Ferté-Milon. La municipalité milonaise, alors dirigée par Marcel Champy, était, elle aussi, toute acquise à ce sujet.
(Tiré de Histoire et souvenirs, recueil sur Saint-Quentin-sur-Allan par Bernard Labbez et Balades milonaises, de l'association Jean Racine)